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Stratégies antibiofilms dans le secteur de la transformation laitière

Dans la nature, 80% des bactéries se retrouvent sous forme de biofilms comparativement à la forme planctonique. La présence de biofilms, une communauté microbienne organisée et protégée, est l’une des plus grandes problématiques retrouvées dans l’industrie agroalimentaire et le secteur laitier n’y échappe pas. Les surfaces en contact avec des fluides comme l’acier inoxydable dans les usines de transformation laitière peuvent être contaminées par des biofilms. Ceux-ci peuvent être constitués de microorganismes indésirables comme des microorganismes d’altération ou pathogènes. Le relargage de ces microorganismes peut mener à des produits laitiers non conformes et/ou atypiques, causant des pertes économiques évaluées à plus de 1 million de dollars par incident ainsi qu’à un gaspillage alimentaire considérable. De plus, la forme biofilm peut conférer une plus grande résistance aux divers désinfectants ainsi qu’aux antimicrobiens. Lors de notre précédent projet (2019-094-C50) portant sur la constitution d’une collection documentée de microorganismes associés à des produits laitiers en fin de code non-conformes et/ou atypiques, des groupes de microorganismes ont été identifiés et caractérisés et par les résultats obtenus, les méthodes de contrôle actuelles ne permettent pas d’éliminer efficacement la totalité des biofilms.

Julie Jean

Julie Jean

Professeur
Université Laval

Contribution du CRIBIQ

248 095 $


Partenaires

Industriels participants :

Novalait, 

SaniMarc

IRPQ :

Université Laval